La dynamique motivationnelle, comme nous l’avons remarqué, est un phénomène intrinsèque à l’élève. Elle peut malgré tout être influencée par des facteurs externes.
Comme l’illustre cette image, les sources externes susceptibles d’exercer une influence sur la motivation d’un élève sont multiples.
Comme nous l’avons dit précédemment, il existe certains facteurs sur lesquels les enseignants n’ont aucun contrôle puisqu’ils sont directement liés à l’environnement de l’élève.
Le seul facteur contrôlable par l'enseignant est celui de la classe. Il a un rôle prédominant dans la motivation des élèves. L’enseignant doit donc prêter attention aux points suivants :
C'est la situation planifiée par un enseignant qui a pour but de donner l’opportunité à un élève d’apprendre.
Pour bien en comprendre les effets, il convient de distinguer deux types d’activités pédagogiques :
Pour qu’elle accroisse la motivation des élèves, une activité d’apprentissage doit respecter un certain nombre de conditions que vous pourrez retrouver sur ce site internet.
Il ne fait aucun doute : l’enseignant est l’un des principaux facteurs de motivation ou de démotivation.
Un enseignant qui désire susciter la motivation de ses élèves se doit d’être compétent et motivé à enseigner, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas.Cependant, d’autres caractéristiques liées à l’enseignant entrent en jeu et notamment, ses attentes envers les élèves, ce qui fut confirmée par l'expérience de Rosenthal et Jacobson.
La conclusion de cette expérience était que les enseignants qui entretiennent peu d’attentes envers des élèves verront la performance de ceux-ci diminuer. Vous l'aurez compris, le danger qui guette l’enseignant est que ses attentes soient fondées sur des informations erronées, des stéréotypes ou des préjugés.
Il doit donc prêter attention à ne pas se laisser influencer !
Pour être favorable à la motivation, le climat de classe doit être propice à une bonne gestion de la discipline, du temps alloué à l’apprentissage, de l’organisation de l’espace, . . . Mais une condition nous intéresse plus que les autres: la relation entre les élèves.
Si l’on souhaite que les interactions entre les élèves contribuent à susciter l’apprentissage et la motivation, il est essentiel d’instaurer un climat de respect mutuel dans lequel chaque élève a le sentiment qu’il est accepté et où il se sent en sécurité pour s’investir dans l’apprentissage. Et pour qu’un tel climat existe, il faut respecter les différences individuelles et leurs différences culturelles.
Par ailleurs, une question subsiste: faut-il davantage privilégier la collaboration ou la compétition ?
Plusieurs études tendent à démontrer que la collaboration favorise un meilleur climat de travail que la compétition, ce qui a un impact positif sur la dynamique motivationnelle. Les activités collectives leur permettent de créer des groupes de travail et par conséquent, à mieux s’intégrer aux autres élèves et à l’école.
Qu'en est-il de la compétition ?
Très souvent, les enseignants ont recours aux récompenses et aux sanctions pour avoir un plus grand contrôle sur les élèves ou pour les motiver à travailler. Elles peuvent prendre la forme de renforcements verbaux, d’objets matériels ou d’attribution de privilèges. Quant aux sanctions, elles se présentent sous forme d’absence ou de retrait de récompenses, de réprimandes ou de retenues après les cours.
Dans les années 1960, il a été prouvé que récompenser une personne lorsqu’elle adopte un comportement souhaité l’encourage à le répéter, ce qui expliquerait l’utilisation de ce système chez les enseignants.Cependant, pour certains chercheurs, le fait de récompenser un élève transforme la motivation intrinsèque en motivation extrinsèque.
Certains sont pour, d’autres sont contre. Toutefois, la question n’est pas de savoir si les récompenses fonctionnent ou non, puisqu’il a a été prouvé que c’est le cas, mais bien de savoir quelles sont leurs conséquences sur la motivation.
Il est cependant conseillé de les exploiter de façon appropriée et parcimonieuse.